L’intérêt que l’on porte à la boite crânienne et à son contenu n’est pas un fait moderne.
Nous avons appris qu’à l’âge de pierre par exemple des crânes ont étés trépanés (apparemment pas dans un but létal, certains crânes ayant été trépanés plusieurs fois du vivant de la personne). Le mystère demeure toutefois quand aux raisons de ce genre d’opération.
Bien après la préhistoire, l’âme avait pour coutume d’être attribuée au coeur, en raison de l'émotion lié a celui ci.
Toutefois pendant l’Antiquité en Grèce certains philosophes et médecins consentaient au cerveau un rôle dans la pensée.
Citons parmi eux Platon et Hippocrate pour les plus connus.
L’Empire Romain fut également source de découvertes en anatomie car des autopsies d’animaux étaient pratiquées.
Ces autopsies d’ailleurs servirent à Descartes, qui identifia alors dans le cerveau la fameuse Substance Blanche (SB) et Substance Grise (SG).
Nous avançons dans le temps, nous voici maintenant au 18ème siècle.
L’idée du moment est que le cerveau est une machine, un mécanisme complexe qui intègre et gère les informations lui parvenant.
Ce n’est pas loin de la réalité.
Volta et Galvani, deux illustres scientifiques du 18ème ont apporté des connaissances en biologie comme en physique.
Volta déduira après une expérience avec une grenouille qu’un phénomène électrique pouvait s’observer au niveau du système nerveux.
Des recherches ont été menées, et elles furent source de conflits scientifiques car certains affirmaient que la conduction nerveuse était électrique, alors que d’autres prêchaient pour le fonctionnement chimique.
Ce problème de synapse fut soulevé par, entre autres, Claude Bernard et Dubois (prénom inconnu.)
Bien sûr tous avaient en quelque sorte raison, la synapse fonctionnant à la fois chimiquement et d’une certaine manière électriquement.
Vient l’apparition du microscope.
On remarque alors la complexité du système nerveux, les réseaux de « câblage ».
Le scientifique Golgi colora un jour des cellules avec une solution d’argent et il put alors distinguer quelques cellules. Les travaux sur la conduction de l’influx nerveux ont alors connu une avancée considérable.
La Neurochimie voyait le jour.
On distingua par la suite la communication hormonale de la communication synaptique.
En biophysique aujourd’hui on peut voir le fonctionnement en temps réel d’une protéine canal.
C’est infiniment petit, mais c’est énorme.
A coté, l’imagerie cérébrale permet d’observer l’encéphale en entier et d’isoler les zones stimulées à un moment donné.
Voila pour cette petite Histoire de la neurophysiologie.
Mer 31 Jan - 18:02