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 Cours 21/02/07 Enfin !

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AuteurMessage
Mc Loose

Mc Loose


Nombre de messages : 84
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Date d'inscription : 31/01/2007

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MessageSujet: Cours 21/02/07 Enfin !   Cours 21/02/07 Enfin ! Icon_minitimeMar 27 Fév - 18:02

Cours M. Vautrin du 21 février.



Rappel :

Stimulations dans le système nerveux : potentiels d’actions qui varient en fréquence.

Le neurone « décide » en gros si il y a PA ou pas, c’est un élément décisif dans l’influx nerveux.
Ce qui compte c’est l’intervalle de temps entre les PA.

Somesthésie > deux grands systèmes, tout deux ont trois neurones mais le deuxième se différencie.

Capteurs sensoriels divers, champs d’adaptation différents (message nerveux décroit différemment malgré la constance de la stimulation).
Stimulation et perception sont différentes.
Remarquez l’hyper algésie par exemple : la stimulation est moyenne, mais elle est ressentie comme décuplée (CF coup de soleil).
Aussi la somatothopie > douleur projetée pas forcément à l’endroit même où la stimulation se fait.

Fin du rappel.

Les Organes des Sens.

Gustation.

Nous avons 4 ou 5 goûts seulement (le cinquième est encore à l'étude et relatif).
Des bourgeons gustatifs se trouvent sur la peau de la langue.
Des cellules affleurent sur le derme de la langue, ce sont des cellules gustatives qui vont répondre de différentes façons selon les stimuli.

Entre les cellules gustatives et les neurones primaires il y a des synapses.
CF le schéma présent dans le poly.

Sur un même bourgeon gustatif les cellules répondent de manière assez compliquée : nous ne comprenons pas vraiment comment les « saveurs » sont traitées, nous approximons...
Elles s’arrangent entre elles pour former un bourgeon, les bourgeons forment les papilles.
Il peut y avoir des bourgeons hors des papilles cependant.
Retenons que les cellules gustatives ne sont pas des neurones, elles ne déclenchent pas de PA mais elles sont connectées à un neurone primaire.

Le glutamate est un acide aminé spécial qui a son rôle dans la perception des goûts.
L [’unamie] est du glutamate. C’est un agent chimique utilisé dans la cuisine, la plupart de nos neuromédiateurs fonctionnent avec le glutamate.
C’est un aa. qui compose des protéines
Mais il a un effet sur les cellules gustatives et joue un rôle dans la perception du goût.
La cuisine chinoise utilise beaucoup cet agent. Mais que fait le glutamate !?

[Description des mécanismes de canaux membranaires à vérifier et compléter]




Donc y’a 4 plus 1 type de goûts.
Lorsque nous goûtons un aliment, l’agent chimique présent en celui-ci se fait traduire en potentiel d’action au niveau des bourgeons de cellules gustatives qui sont reliées à un neurone primaire.
Le message nerveux va au thalamus, puis il va être traité par le cortex sensoriel gustatif.
Remarquez que le trajet "thalamus > cortex" revient souvent dans ces cours.

Une saveur est un mélange de goût et d’odeur.

La consistance est aussi une perception mécanique qui est un facteur apprécié différemment selon l’individu.


L’olfaction


On attache beaucoup d’importance à cette sensorialité.

Mais comment ça arrive à notre sensibilité ?
On a sur notre cloison nasale des récepteurs olfactifs.
CF poly pour comprendre.
L’épithélium contient une couche de mucus bardée de récepteurs olfactifs.
On peut enregistrer des potentiels récepteurs dans les cils d’olfaction.
PA dans les corps cellulaires des récepteurs olfactifs.

On peut répertorier un grand nombre d’odeurs, notre système olfactif est prêt à détecter des odeurs nouvelles venant de nouvelles molécules, heureusement pour les fabriquants de parfum.

Les récepteurs sont très majoritairement des récepteurs à protéine G.

L’olfaction est une sensorialité ancienne et quasi vitale car la détection de l’environnement chimique peut aider, par exemple pour identifier un agent chimique agressif.
Mais comment peut-on être sensible à des odeurs nouvelles ?
On est aidé déjà par la chimie (regardez les ingrédients d’une bouteille de parfum...).

Comment on le reconnaît ?
Dans le bulbe olfactif, il semble que les neurones spécialisés dans telle odeur soient regroupées dans un glomérule.
Ce n’est pas « un récepteur > une odeur », c’est un ensemble de récepteur répondant à une odeur : on appelle ça le codage de population.

Fait original chez le récepteur olfactif > on a put distinguer par rapport à différente saveurs que le message évolue avec le temps ; c’est un codage temporel comme du morse.

Le message pour la même odeur va évoluer avec le temps. Une fréquence c’est du morse, ok, mais dans ce cas précis elle va varier. La fréquence va évoluer comme du vrai morse.

On ne voit pas ce type de codage dans les autres messages sensoriels.
Les récepteurs à l’olfaction font évoluer la fréquence du message.
Il y a deux voies olfactives : une qui va vers le thalamus et ensuite au cortex, et une qui va directement vers le cortex.
La présence de ces deux voies nerveuses afférentes est peut être due à l’évolution.
Décidemment l’olfaction n’est pas standard !



Chez d’autres vertébrés on a un organe différent : l’organe voméronasale probablement affecté au discernement des hormones venant des animaux de la même espèce et souvent du sexe opposé.



Une expérience a été réalisée dans un dortoir d’une université : l’observation de la synchronisation des cycles sexuels féminins sur la population du dortoir : l’hypothèse de l’organe voméronasale présent éventuellement chez la femme a été formulée
Il y a un commerce sur le Net d’hormones sensées exciter sexuellement un individu.
Mais il a été observé que l’inhalation de ces hormones induit une augmentation du taux de cortisone, provoquant donc un effet déstressant et non « aphrodisiaque »

L’hormone n’est pas une odeur véritable en théorie, le mécanisme d’action est inconscient, c’est une action chimique !
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